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  -id: 20
  -titre: "La Polyarthrite Rhumatoïde"
  -contenu: """
    <h2><strong>I. Introduction</strong></h2>\r\n
    \r\n
    <p>Pour commencer, la polyarthrite rhumato&iuml;de est une maladie auto-immune d&rsquo;origine inconnue r&eacute;sultant d&#39;un dysfonctionnement du syst&egrave;me immunitaire. Cela manifeste g&eacute;n&eacute;ralement des articulations gonfl&eacute;es et douloureuses. Cette maladie concerne aujourd&rsquo;hui 300 000 personnes en France. Il existe une nette pr&eacute;dominance pour les femmes et un pic fr&eacute;quent autour de la quarantaine. Cependant cette maladie peut d&eacute;buter &agrave; n&rsquo;importe quel &acirc;ge m&ecirc;me chez l&rsquo;enfant. Ainsi elle fait environ 7000 nouveaux cas en France. Malheureusement cela cr&eacute;e des cons&eacute;quences m&eacute;dico-&eacute;conomiques importantes pour la soci&eacute;t&eacute; mais aussi pour le patient. Si il n&#39;est pas pris en charge, cela entraine un handicap.</p>\r\n
    \r\n
    <p>C&#39;est le rhumatisme inflammatoire le plus fr&eacute;quent, c&#39;est pourquoi nous pouvons nous questionner sur cette maladie complexe et multifactoriel.</p>\r\n
    \r\n
    <h3><strong>1) D&eacute;finition :</strong></h3>\r\n
    \r\n
    <p>Selon l&rsquo;INSERM, c&rsquo;est un rhumatisme inflammatoire chronique consid&eacute;rer comme fr&eacute;quent. Il se traduit par une inflammation des articulations qui touche g&eacute;n&eacute;ralement les zones p&eacute;riph&eacute;riques, et de fa&ccedil;on sym&eacute;trique les membres du corps :</p>\r\n
    \r\n
    <ul>\r\n
    \t<li>Les mains</li>\r\n
    \t<li>Les pieds</li>\r\n
    </ul>\r\n
    \r\n
    <p>Elle se caract&eacute;rise par une inflammation de la membrane synoviale. Le tissu synovial et sous-synovial est infiltr&eacute; par de tr&egrave;s nombreuses cellules inflammatoire. Ces cellules d&eacute;truit les structures alentours (le cartilage, l&rsquo;os, les tendons et les ligaments).</p>\r\n
    \r\n
    <h3><strong>2) L&rsquo;histoire de la polyarthrite rhumato&iuml;de</strong></h3>\r\n
    \r\n
    <p>Avant tout, les premi&egrave;res traces &eacute;crite de ce qui se rapporte le plus &agrave; cette maladie sont d&eacute;couvertes dans le papyrus d&rsquo;Ebers en 1500 av JC. C&#39;est une description qui se rapproche de la polyarthrite rhumato&iuml;de. En effet G. Elliot Smith observe dans les ann&eacute;es 1900 chez une momie une pathologie similaire &agrave; de la polyarthrite rhumato&iuml;de. Hippocrate avait lui aussi d&eacute;crit plus g&eacute;n&eacute;ralement les arthrites, et Galien g&eacute;n&eacute;raliser la goutte et l&rsquo;arthrite comme pathologie identique.</p>\r\n
    \r\n
    <p>a) Diff&eacute;rentes hypoth&eacute;ses</p>\r\n
    \r\n
    <p>D&rsquo;autres hypoth&egrave;ses &eacute;voquent l&rsquo;apparition de cette maladie sur le continent am&eacute;ricain. Le m&eacute;decin l&eacute;giste, anthropologue et pal&eacute;ontologiste Philippe Charlier, s&rsquo;est rendu en &Eacute;quateur pour effectuer des analyses. Une momie datant du 16ieme si&egrave;cles pr&eacute;sentant des marques permettait de tracer l&rsquo;origine de la polyarthrite rhumato&iuml;de. &laquo; C&rsquo;est une maladie fr&eacute;quente maintenant, mais son foyer d&rsquo;origine est en Am&eacute;rique, avant l&rsquo;arriv&eacute;e de Christophe Colomb &raquo;. Mais son apparition en Europe ne se fait que bien plus tard, et aucune observation pertinente ne voit le jour jusqu&rsquo;au 18ieme si&egrave;cle.</p>\r\n
    \r\n
    <h3><strong>3) Les pr&eacute;curseurs&nbsp;:</strong></h3>\r\n
    \r\n
    <p>En premier lieu, Landr&eacute;-Beauvais n&eacute;e &agrave; Orl&eacute;ans en 1778 et mort &agrave; Paris en 1840 est la premi&egrave;re personne &agrave; se pencher sur le sujet. Ainsi Il soutient une th&egrave;se sur &laquo; la goutte asth&eacute;nique primitive &raquo; en 1800. C&#39;est pourquoi, il argumente avec des descriptions d&eacute;taill&eacute;es de sept patientes hospitalis&eacute;es &agrave; la Salp&ecirc;tri&egrave;re. La maladie concerne les doigts et les poignets et d&eacute;crit des femmes p&acirc;les et d&rsquo;une tr&egrave;s grande faiblesse. Ce qui contraste de la goutte ordinaire rouge&acirc;tre d&rsquo;apparence. Il r&eacute;sume les sympt&ocirc;mes qui sont :</p>\r\n
    \r\n
    <ul>\r\n
    \t<li>Atteintes pluri articulaires</li>\r\n
    \t<li>Gonflement durable</li>\r\n
    \t<li>Articulation difforme et contourn&eacute;e</li>\r\n
    \t<li>Sujet faible et spasmodique</li>\r\n
    </ul>\r\n
    \r\n
    <p>a) &Eacute;tude r&eacute;aliser sur 40 patientes</p>\r\n
    \r\n
    <p>Jean Martin Charcot soutiendra lui aussi une th&egrave;se soutenue en 1853 sous le nom d&rsquo;&Eacute;tude. Cela pour servir &agrave; l&rsquo;histoire de l&rsquo;affection d&eacute;crite sous les noms de goutte asth&eacute;nique primitive, nodosit&eacute;s des jointures, rhumatisme articulaire chronique. Ceci bas&eacute; sur l&rsquo;observation de 40 patientes avec une description pr&eacute;cise des d&eacute;formations des mains. Cette th&egrave;se comporte 6 autopsies desquelles il rel&egrave;ve au niveau des articulations &laquo; le pannus synovial, les ulc&eacute;rations cartilagineuses et la rar&eacute;faction osseuse &raquo;. Son travail et celui de Landr&eacute; Beauvais permet de rajouter de nouvelle information sur cette maladie.</p>\r\n
    \r\n
    <p>b) Premier traitement efficace</p>\r\n
    \r\n
    <p>Dans la continuit&eacute; de leur travail nous pouvons parler de Jacques Forestier consid&eacute;r&eacute; comme le plus grand rhumatologue de sa g&eacute;n&eacute;ration n&eacute; en 1890. C&rsquo;est la premi&egrave;re personne &agrave; trouver un traitement efficace contre la polyarthrite rhumato&iuml;de. Le 1er mars 1929 il pr&eacute;sente &agrave; la tribune de la soci&eacute;t&eacute; m&eacute;dical des H&ocirc;pitaux de Paris un traitement. Ce traitement cr&eacute;e pour la polyarthrite rhumato&iuml;de par les sels d&rsquo;or sur les quinze premiers malades, qui se trouve &ecirc;tre efficace. Utilis&eacute;e largement dans le monde jusque dans les ann&eacute;es 80, remplac&eacute; peu &agrave; peu par d&rsquo;autre substances tel que (l&rsquo;antipalud&eacute;ens, la p&eacute;nicillamine&hellip;)</p>\r\n
    \r\n
    <h2><strong>II. Signes, sympt&ocirc;mes, m&eacute;canismes de la maladie</strong></h2>\r\n
    \r\n
    <p>En premier lieu, la r&eacute;action inflammatoire est d&ucirc; &agrave; l&rsquo;inflammation de la membrane synoviale qui entoure les articulations et provoque un &oelig;d&egrave;me. C&#39;est pourquoi l&rsquo;atteinte est sym&eacute;trique, les deux articulations de chaque c&ocirc;t&eacute; du corps sont touch&eacute;es.</p>\r\n
    \r\n
    <p>Donc l&rsquo;articulation est gonfl&eacute;e, chaude et rouge et est aussi tr&egrave;s douloureuse au repos. Elle peut donc provoquer des r&eacute;veils nocturnes et des raideurs au r&eacute;veil et c&egrave;de apr&egrave;s quelques minutes &laquo; d&eacute;verrouillage matinal &raquo;</p>\r\n
    \r\n
    <p>C&#39;est pourquoi, elle devient difficile &agrave; mobiliser car &agrave; mesure que la maladie progresse, les autres structures autour de l&rsquo;articulation sont touch&eacute;es. Le cartilage, la capsule, les tendons sont atteints et peut apparaitre des atteintes extra articulaires comme des nodules indolores et de consistance ferme sous la peau.</p>\r\n
    \r\n
    <p>Voila pourquoi, au fur et &agrave; mesure que la maladie avance les articulations finissent par se d&eacute;former. Les doigts d&eacute;vient sur le c&ocirc;t&eacute; et se replient sur eux-m&ecirc;mes. Les pieds peuvent &ecirc;tre touch&eacute;es avec l&rsquo;apparition de cors ou de durillons.</p>\r\n
    \r\n
    <p><img alt="main polyarthrite" src="https://cabinet-medical.eu/wp-content/uploads/2021/09/polyarthrite-rhumatoide-1-300x175.jpeg" style="height:175px; width:300px" /></p>\r\n
    \r\n
    <p>Le malade peut pr&eacute;senter de la fi&egrave;vre de la fatigue, une perte de poids li&eacute;e &agrave; une perte d&rsquo;app&eacute;tit. De plus, l&rsquo;inflammation peut s&rsquo;&eacute;tendre &agrave; d&rsquo;autres organes comme les yeux, la bouche &rarr; s&eacute;cheresse = syndrome de Gougerot &ndash; Sj&ouml;gren. Le c&oelig;ur les poumons, les nerfs et peut provoquer une atteinte de la thyro&iuml;de (thyro&iuml;dite de Hashimoto) ou du pancr&eacute;as (diab&egrave;te).</p>\r\n
    \r\n
    <p>On parle de polyarthrite aigue f&eacute;brile &rarr; fi&egrave;vre sup&eacute;rieure &agrave; 38,5</p>\r\n
    \r\n
    <p>On parle d&rsquo;atteinte rhizom&eacute;lique &rarr; touche les &eacute;paules et le bassin et concerne-les + 65 ans</p>\r\n
    \r\n
    <p>Mono-arthrite&nbsp;: se manifeste qu&rsquo;au niveau d&rsquo;une articulation</p>\r\n
    \r\n
    <p><strong>Le m&eacute;canisme de la pathologie&nbsp;:</strong></p>\r\n
    \r\n
    <p>La pathologie est dite &laquo; auto-immune &raquo; : le syst&egrave;me immunitaire ne tol&egrave;re plus certaines cellules de l&rsquo;organisme et se retourne contre lui. Ce qui se traduit par une r&eacute;action inflammatoire. Cet emballement du processus implique des signaux mol&eacute;culaires entre les cellules du syst&egrave;me immunitaire, notamment les lymphocytes T et B. Ces derniers produisent alors des autoanticorps, mol&eacute;cules s&rsquo;attaquant aux prot&eacute;ines des articulations pour les d&eacute;truire.</p>\r\n
    \r\n
    <h2><strong>III. Diagnostique de la maladie</strong></h2>\r\n
    \r\n
    <p>Pour commencer, le diagnostic de la polyarthrite rhumato&iuml;de repose sur des arguments cliniques, biologiques, d&rsquo;imagerie, et n&eacute;cessite d&rsquo;&eacute;liminer d&rsquo;autres affections. Ce diagnostic doit &ecirc;tre aussi pr&eacute;coce que possible afin d&rsquo;obtenir une meilleure efficacit&eacute; des traitements et ainsi maintenir un faible niveau d&#39;activit&eacute; de la maladie.</p>\r\n
    \r\n
    <p>Dans 70 &agrave; 80% des cas il s&rsquo;agit le plus souvent d&rsquo;une polyarthrite acrom&eacute;lique bilat&eacute;rale et sym&eacute;triques qui se caract&eacute;rise par&nbsp;:</p>\r\n
    \r\n
    <ul>\r\n
    \t<li>Douleurs articulaires inflammatoires et gonflements articulaires\r\n
    \t<ul>\r\n
    \t\t<li>Atteinte surtout des poignets (articulations m&eacute;tacarpo-phalangiennes), des chevilles (articulations m&eacute;tatarso-phalangiennes)</li>\r\n
    \t\t<li>&laquo; Squeeze test &raquo; : douleurs &agrave; la compression lat&eacute;rale des articulations m&eacute;tatarso-phalangiennes et m&eacute;tacarpo-phalangiennes</li>\r\n
    \t\t<li>Il existe d&rsquo;autre atteinte tel les &eacute;paules, les coudes, les hanches et les genoux</li>\r\n
    \t\t<li>R&eacute;veil en fin de nuit ainsi qu&rsquo;une raideur matinale qui dure plus de 30 minutes</li>\r\n
    \t\t<li>Limitation de la mobilit&eacute; articulaire</li>\r\n
    \t\t<li>Pas de rougeur cutan&eacute;e</li>\r\n
    \t</ul>\r\n
    \t</li>\r\n
    </ul>\r\n
    \r\n
    <p>Dans 20 &agrave; 30% des cas il s&rsquo;agit d&rsquo;une autre forme de la polyarthrite rhumato&iuml;de tel que :</p>\r\n
    \r\n
    <ul>\r\n
    \t<li>La polyarticulaire aigu&euml; f&eacute;brile</li>\r\n
    \t<li>La forme rhizom&eacute;lique</li>\r\n
    \t<li>La forme monoarticulaire</li>\r\n
    </ul>\r\n
    \r\n
    <p>En fin de compte pour donner suite &agrave; la d&eacute;tection des signes &eacute;voqu&eacute;s plus haut, il va falloir confirmer le diagnostic gr&acirc;ce &agrave; la prescription de 3 types d&rsquo;examen par le m&eacute;decin traitant :</p>\r\n
    \r\n
    <ul>\r\n
    \t<li>Le Bilan d&rsquo;imagerie</li>\r\n
    \t<li>Bilan biologique</li>\r\n
    \t<li>Bilan histologique</li>\r\n
    </ul>\r\n
    \r\n
    <p><strong>Le bilan biologique&nbsp;:</strong></p>\r\n
    \r\n
    <p>En premier lieu, il est compos&eacute; de plusieurs tests possibles.</p>\r\n
    \r\n
    <p>Un des tests consiste &agrave; rechercher le FR et &agrave; le mesurer &agrave; l&rsquo;aide de n&eacute;ph&eacute;lom&eacute;trie laser ou test ELISA. Le FR une immunoglobuline le plus souvent de classe IgM, ayant une activit&eacute; anticorps dirig&eacute;e contre des immunoglobulines animales ou humaines de classe IgG. La positivit&eacute; du FR n&#39;est pas sp&eacute;cifique de la polyarthrite rhumato&iuml;de et son absence n&#39;&eacute;limine pas le diagnostic.</p>\r\n
    \r\n
    <p>Un des tests consistes a rechercher des anticorps anti-prot&eacute;ines citrullin&eacute;s (prot&eacute;ines de notre organisme). La production par notre syst&egrave;me immunitaire d&rsquo;anticorps contre ses propres peptides cycliques citrullin&eacute;s est la cause de la polyarthrite rhumato&iuml;de.</p>\r\n
    \r\n
    <p>Il y a &eacute;galement un test qui consiste &agrave; mesurer la prot&eacute;ine C r&eacute;active (CRP). La prot&eacute;ine C-r&eacute;active (CRP) est une prot&eacute;ine qu&#39;on dose&nbsp;pour rechercher une inflammation ou une infection dans l&#39;organisme.</p>\r\n
    \r\n
    <p><strong>Le bilan d&rsquo;imagerie&nbsp;:</strong></p>\r\n
    \r\n
    <p>Ce bilan consiste en une radiographie des mains et des poignets de face, des pieds de face et de 3/4 en grandeur normale. Ainsi qu&rsquo;une radiographie de toute articulation symptomatique ou enflamm&eacute;. Ces radiographies peuvent montrer de fa&ccedil;on pr&eacute;coce des l&eacute;sions structurales &agrave; type d&#39;&eacute;rosions osseuses ou des pincements des interlignes articulaires, notamment sur les carpes, les articulations m&eacute;tacarpo-phalangiennes et les articulations inter phalangiennes proximales des doigts et les articulations m&eacute;tatarso-phalangiennes. Ces l&eacute;sions sont caract&eacute;ristiques de la polyarthrite rhumato&iuml;de et permettent le diagnostic de cette maladie.</p>\r\n
    \r\n
    <p><strong>Le bilan histologique :</strong></p>\r\n
    \r\n
    <p>Le bilan histologique consiste &agrave; analyser le liquide synovial des articulations possiblement touch&eacute; &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une ponction articulaire. Cette ponction permet une analyse cytologique, bact&eacute;riologique et une recherche de cristaux. Au cours de la polyarthrite rhumato&iuml;de, le liquide synovial est inflammatoire, riche en cellules, avec une majorit&eacute; de polynucl&eacute;aires neutrophiles non alt&eacute;r&eacute;s, st&eacute;rile, sans cristaux. La constitution du liquide synovial va donc nous &eacute;clairer sur le diagnostic du malade.</p>\r\n
    \r\n
    <h2><strong>V. Facteurs de risques</strong></h2>\r\n
    \r\n
    <p>L&rsquo;origine de cette maladie n&rsquo;est pas encore tr&egrave;s connue. Pourtant il semblerait que dans la majorit&eacute; des cas, les facteurs de risques seraient g&eacute;n&eacute;tiques. De l&rsquo;ordre de 50 &agrave; 65% et dans la minorit&eacute;, environnementaux.</p>\r\n
    \r\n
    <p><strong>Personnes &agrave; risques :</strong></p>\r\n
    \r\n
    <p>Concernant les facteurs g&eacute;n&eacute;tiques, le risque de l&rsquo;attraper est de 2% pour le fils, 12% pour la fille et pour vraie s&oelig;ur jumelle du cas en question. Il est int&eacute;ressant de remarquer que les femmes seraient davantage touch&eacute;es par cette maladie. Ce qui fait donc du sexe f&eacute;minin un facteur de risque suppl&eacute;mentaire. Le g&egrave;ne mut&eacute; dans cette maladie est le HLA et plus pr&eacute;cis&eacute;ment dans sa r&eacute;gion HLA-DRB1 que l&rsquo;on appelle aussi &laquo; &eacute;pitope partag&eacute; &raquo;. Lorsque la personne pr&eacute;sente une ou deux copies de cette r&eacute;gion, elle a de plus grandes chances d&rsquo;&ecirc;tre atteinte. De m&ecirc;me, le manque d&rsquo;enzyme utiles &agrave; la d&eacute;toxication des agents canc&eacute;rig&egrave;nes et contre le stress oxydatif rend la personne plus sensible &agrave; la polyarthrite. Les trois derniers facteurs cit&eacute;s sont plus pr&eacute;pond&eacute;rants lorsqu&rsquo;ils sont associ&eacute;s aux facteurs d&rsquo;origine environnementale.</p>\r\n
    \r\n
    <p>S&rsquo;agissant des facteurs environnementaux, ils sont divers et vari&eacute;s et la plupart sont communs avec d&rsquo;autres maladies.</p>\r\n
    \r\n
    <p><strong>Facteurs &agrave; risques :</strong></p>\r\n
    \r\n
    <p>1) Le tabac</p>\r\n
    \r\n
    <p>Le plus d&eacute;terminant n&rsquo;est d&rsquo;autre que le tabagisme. Connu pour ses effets n&eacute;fastes sur les maladies pulmonaires et cardiovasculaires et certains cancers. Le risque est proportionnel &agrave; la quantit&eacute; de cigarettes fum&eacute;es. Il est augment&eacute; si la personne poss&egrave;de aussi les pr&eacute;dispositions g&eacute;n&eacute;tiques comme &eacute;voqu&eacute;es pr&eacute;c&eacute;demment. Il est d&rsquo;ailleurs important de noter qu&rsquo;en cas de pr&eacute;sence de l&rsquo;&eacute;pitope partag&eacute; dans le sang, le tabagisme multiplie le risque par vingt. A la vue de ces r&eacute;sultats, il a &eacute;t&eacute; estim&eacute; que le tabac serait responsable du sixi&egrave;me des cas de la polyarthrite rhumato&iuml;de. Le tabac ne favorise qu&rsquo;en revanche uniquement les formes s&eacute;ropositives.</p>\r\n
    \r\n
    <p>2) La pollution</p>\r\n
    \r\n
    <p>Le second facteur est celui de la pollution de l&rsquo;air. Des chercheurs ont d&eacute;termin&eacute; une augmentation de 30 &agrave; 60% du risque de d&eacute;velopper la maladie pour les personnes r&eacute;sidant aux alentours d&rsquo;une autoroute. Il en est de m&ecirc;me pour les individus exer&ccedil;ant dans le domaine de la construction.</p>\r\n
    \r\n
    <p>3) La g&eacute;n&eacute;tique</p>\r\n
    \r\n
    <p>Le troisi&egrave;me facteur peut se constater avec les statistiques donn&eacute;es dans le paragraphe des facteurs g&eacute;n&eacute;tiques. Le sexe f&eacute;minin est plus touch&eacute; que le masculin. De ce fait, trois &agrave; quatre femmes sont malades pour seulement un homme. A contrario, le risque est r&eacute;duit de moiti&eacute; pour les femmes ayant allait&eacute; plus de vingt-quatre mois. Les cycles menstruels irr&eacute;guliers et la p&eacute;riode des premi&egrave;res menstruations favorisent l&rsquo;apparition de la pathologie. La prise de la pilule contraceptive et la p&eacute;riode du troisi&egrave;me trimestre de grossesse inversent, eux, la tendance &agrave; l&rsquo;attraper. En rassemblant ces constats, il semble que les hormones soient les responsables de ces facteurs.</p>\r\n
    \r\n
    <p>4) L&#39;alimentation</p>\r\n
    \r\n
    <p>L&rsquo;alimentation, elle aussi, rentre en jeu autant de fa&ccedil;on positive que n&eacute;gative. L&rsquo;alcool, &agrave; petites doses, serait jusqu&rsquo;&agrave; quatre fois plus protecteur et en particulier pour les individus poss&eacute;dant les &eacute;pitopes partag&eacute;s. Tout &ccedil;a gr&acirc;ce &agrave; son pouvoir inflammatoire anticipant la survenue de la pathologie. Ces aboutissements r&eacute;sultent d&rsquo;exp&eacute;riences sur des souris, l&rsquo;injection d&rsquo;alcool diminue l&rsquo;arthrite. A l&rsquo;oppos&eacute;, selon une &eacute;tude su&eacute;doise, les sodas sucr&eacute;s et le sel favorisent l&rsquo;acquisition de la polyarthrite rhumato&iuml;de.</p>\r\n
    \r\n
    <p>Le dernier facteur de risque constitue les infections virales notamment les maladies parodontales. Plus pr&eacute;cis&eacute;ment la bact&eacute;rie &laquo; Porphyromonas gingivalis &raquo;. La perte de dents qu&rsquo;elle cause double le risque d&rsquo;attraper la maladie &eacute;tudi&eacute;e. En outre, les anticorps produits contre cette bact&eacute;rie sont plus souvent d&eacute;tect&eacute;s chez des patients atteints.</p>\r\n
    \r\n
    <h2><strong>V. Traitement de la maladie</strong></h2>\r\n
    \r\n
    <p>Il existe deux types de traitements qui sont :&nbsp; le traitement symptomatique et le traitement de fond. Dans la th&eacute;rapeutique symptomatique, deux possibilit&eacute;s se pr&eacute;sentent en plus de l&rsquo;utilisation d&rsquo;un antalgique. Celle d&rsquo;un anti-inflammatoire, st&eacute;ro&iuml;dien ou non. Pour ce qu&rsquo;il s&rsquo;agit du traitement de fond, il vise &agrave; s&rsquo;attaquer &agrave; la maladie en ralentissant ou en arr&ecirc;tant l&rsquo;inflammation qu&rsquo;elle procure. Les progr&egrave;s de ce processus n&rsquo;est visible qu&rsquo;au bout de 6 &agrave; 12 semaines puisque agissant lentement. On distingue de type de traitement de fond : le chimique et le biologique.</p>\r\n
    \r\n
    <p>1) Les anti-inflammatoires non st&eacute;ro&iuml;diens</p>\r\n
    \r\n
    <p>Pour les anti-inflammatoires non st&eacute;ro&iuml;diens, leur action constitue &agrave; diminuer la douleur au bout de quelques heures. Ils seront plus ou moins efficaces selon le patient, il faut donc d&eacute;tecter lequel d&rsquo;entre eux est le plus adapt&eacute; &agrave; l&rsquo;individu en question. Le moment de la prise de ce m&eacute;dicalement est important. Pendant les repas et &agrave; certains horaires de la journ&eacute;e afin de diminuer au mieux la douleur, tels que le soir.</p>\r\n
    \r\n
    <p>2) La cortisone</p>\r\n
    \r\n
    <p>Concernant le second cas, c&rsquo;est-&agrave;-dire la prise de cortisone. Il n&rsquo;est n&eacute;cessaire que si les anti-inflammatoires non st&eacute;ro&iuml;diens se sont r&eacute;v&eacute;l&eacute;s inefficaces. Une petite dose est conseill&eacute;e, soit 0,1 mg/kg par voie orale sous la forme de comprim&eacute;s de prednisone ou prednisolone. Contrairement au premier traitement, sa prise s&rsquo;effectue dans la matin&eacute;e, une ou deux fois. La cortisone est int&eacute;ressante pour la douleur et l&rsquo;inflammation des articulations. En outre, les cortico&iuml;des peuvent &ecirc;tre inject&eacute;s directement dans l&rsquo;articulation, par infiltrations. Cependant, son utilisation doit se faire avec mod&eacute;ration, &agrave; moins de complications de la maladie. Les effets ind&eacute;sirables peuvent &ecirc;tre cons&eacute;quents. C&rsquo;est pour cela que la prise de cortisone est prescrite sur une courte dur&eacute;e et &agrave; dose de plus en plus faible en fonction de l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;inflammation.</p>\r\n
    \r\n
    <p>3) Traitement de fond chimique</p>\r\n
    \r\n
    <p>Int&eacute;ressons-nous maintenant au traitement de fond chimique, qui am&egrave;ne &agrave; quatre possibilit&eacute;s&nbsp;:</p>\r\n
    \r\n
    <ul>\r\n
    \t<li>Le m&eacute;thotrexate</li>\r\n
    \t<li>L&rsquo;hydroxychloroquine</li>\r\n
    \t<li>Le l&eacute;flunomide</li>\r\n
    \t<li>La sulfasalazine</li>\r\n
    </ul>\r\n
    \r\n
    <p>Le premier est le plus utilis&eacute; depuis plus de 30 ans, il s&rsquo;administre en piq&ucirc;res ou en comprim&eacute;s &agrave; la dose de 0,3 mg/kg par semaine. L&rsquo;hydroxychloroquine n&rsquo;est utile que lors des d&eacute;buts de la maladie ou bien en tant qu&rsquo;accompagnateur d&rsquo;un autre traitement de fond. A noter qu&rsquo;une surveillance ophtalmique est requise. Le l&eacute;flunomide, quant &agrave; lui, s&rsquo;ing&egrave;re en comprim&eacute;s de 10 ou 20 mg chaque jour. Cependant, des effets secondaires sont possibles tels que les troubles digestifs d&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;obligation d&rsquo;une surveillance biologique. Le dernier produit, accessible aussi aux femmes enceintes, se prend en comprim&eacute;s deux &agrave; trois fois par jour. Il poss&egrave;de des propri&eacute;t&eacute;s donnant lieu &agrave; des allergies, ce qui oblige la prise progressive de la substance.</p>\r\n
    \r\n
    <p>4) Traitement de fond biologique</p>\r\n
    \r\n
    <p>Contrairement au pr&eacute;c&eacute;dent, le traitement de fond biologique, appel&eacute; aussi bioth&eacute;rapie, ne permet pas la gu&eacute;rison de la maladie. Il est en fait efficace sur l&rsquo;inflammation articulaire et sur la progression des l&eacute;sions radiologiques en amenant potentiellement &agrave; une r&eacute;mission. Ce traitement biologique est souvent associ&eacute; au chimique puisque &eacute;tant utilis&eacute; en cas d&rsquo;inefficacit&eacute; de ce dernier. Le traitement de fond biologique contient des anti-TNF (<em>umor necrosis factor)&nbsp;</em> tels que du Tocilizumab, de l&rsquo;Abatacept et du Rituximab. A condition qu&rsquo;ils soient associ&eacute;s &agrave; au moins un des produits du traitement chimique, principalement le m&eacute;thotrexate, il existe aujourd&rsquo;hui cinq m&eacute;dicaments commercialis&eacute;s : l&rsquo;infliximab, l&rsquo;adalimumab, l&rsquo;&eacute;tanercept, le certolizumab et le golimumab.</p>
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Server Parameters

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